
Le sexisme ? C’est pas not’ genre !
Observatoire européen de la Diversité
Soralia, anciennement Femmes Prévoyantes Socialistes, né en 1922, est une association féministe, progressiste, laïque et mutualiste, faisant partie du réseau associatif de la mutualité Solidaris Wallonie. Chaque année, l’association réalise diverses productions, dont notamment des outils pédagogiques et culturels. L’un des derniers outils en date se nomme « Le sexisme, c’est pas not’ genre ».
Description de l’outil
L’outil – composé d’un carnet et d’un jeu de cartes – s’adresse aux professionnel·le·s du secteur socio-culturel pour mener des animations auprès des publics adultes sans distinction de genre, d’âge, d’origine, etc. Le format de l’outil flexible, adaptatif, et gratuit se veut le plus accessible possible :
- le carnet pédagogique explique la « mécanique » standard du jeu (avec les règles de base) tout en illustrant de manière non-exhaustive plusieurs possibilités d’animations, d’options ou d’alternatives, de modes d’expression diversifiés en fonction des publics .
- le jeu de cartes : reprenant des types d’animations possibles, différents stéréotypes les plus courants sous forme d’une phrase type et d’une illustration, ainsi que des images pouvant s’utiliser comme un photolangage
Cet outil pédagogique a pour objectifs :
- d’informer
- de susciter une réflexion critique sur les stéréotypes de genre que nous pouvons tous·te·s rencontrer au cours de notre vie
- de faire émerger les stéréotypes de genre chez les participant·e·s
- de visibiliser ces stéréotypes pour mieux les déconstruire ensuite collectivement durant l’animation.

Découvrez Violences sexuelles en ligne, un nouveau site pour prévenir les comportements sexuels inappropriés et illégaux en ligne
Le nouveau site www.violencessexuellesenligne.be permet de prévenir les comportements sexuels inappropriés en ligne en permettant de mieux comprendre les limites. Il s’adresse à tout le monde et notamment aux personnes concernées, qu’elles soient victimes, témoins ou auteurs.
Le monde numérique est encore trop souvent un Far West, y compris en termes de comportements sexuels.
Selon une étude réalisée par Plan International, plus de la moitié des filles et des jeunes femmes sont victimes de harcèlement sexuel en ligne dans le monde. Parmi les problèmes pointés, il s’avère que les victimes, les auteurs et les spectateurs ne savent pas suffisamment ce qui peut ou ne peut pas être fait, ni ce qui est punissable.
Le nouveau site web www.violencessexuellesenligne.be, commandé par la secrétaire d’État à l’égalité des genres, Marie-Colline Leroy, vise à apporter une réponse accessible et claire, contribuant ainsi à réduire la violence sexuelle numérique.
Selon une étude commandée par l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes (IEFH)[1], 1 % des Belges ont été victimes de la diffusion en ligne d’images intimes sans leur consentement. Par ailleurs, 1 victime sur 4 interrogée ignorait que des clichés avaient été réalisés. 15 % des femmes déclarent par ailleurs avoir été prises en photo sous la pression, contre 3% des hommes. 15 % des femmes ont déjà reçu une photo non désirée montrant l’expéditeur nu. Chez les hommes, ce chiffre est de 7 %.
Le nouveau site web décrit 21 situations concrètes qui mettent en scène des comportements en ligne qui questionnent ou dépassent les limites dont celles du consentement : partage de photos intimes, messages sexuels d’un supérieur, dickpicks, mise en ligne d’actes sexuels, … Pour chaque situation, le site indique clairement ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas, ainsi que la législation qui s’applique ou ne s’applique pas. Vous pouvez découvrir comment réagir en tant que victime, en tant que témoin et même en tant qu’auteur d’une infraction notamment pour tenter de réparer le préjudice causé dans la mesure du possible.
Le nouveau site s’adresse explicitement aux (jeunes) adultes. Pour les mineurs, il vient en complément du travail de Child Focus qui reste référant pour toute question les concernant.
La boîte à outils accorde une grande attention au concept de « consentement ». Il s’agit d’une notion importante pour vérifier si un comportement inapproprié a lieu.
La secrétaire d’État à l’égalité des genres, Marie-Colline, remercie l’IEFH, l’association Garance et toutes les personnes qui ont collaboré à l’élaboration de la boîte à outils contre la violence sexuelle en ligne :
« Les comportements sexuels inappropriés et la violence en ligne sont un problème courant qui peut avoir des conséquences majeures pour les victimes, principalement les femmes. Avec ce nouveau site, nous voulons indiquer très clairement ce qui peut et ne peut pas être fait, afin que les gens sachent quand quelqu’un dépasse les bornes et puissent réagir correctement. Les auteurs ne pourront plus se réfugier derrière l’argument selon lequel ils ne savaient pas. »
Au cours de la législature écoulée, le gouvernement fédéral a travaillé dans plusieurs domaines pour lutter contre la violence sexuelle en ligne. Le code pénal a notamment été mis à jour, ce qui permettra à l’avenir de lutter plus facilement contre le harcèlement en ligne et hors ligne. Il a été précisé, par exemple, que l’envoi de « dickpics » est également punissable tout comme le harcèlement.
Une modification récente de la loi permet aux juges d’imposer aux sociétés telles que Meta et Google, le retrait d’images de leurs plates-formes. La justice s’est également vu offrir davantage de possibilités pour poursuivre les auteurs de ces actes en étant en mesure de les identifier plus rapidement. Par exemple, les plateformes et autres géants du web peuvent désormais être obligés de fournir des informations sur les personnes qui distribuent et même exploitent ces images. La directive européenne contre la violence à l’égard des femmes vise également à lutter contre la cyberviolence.
En matière de prévention, à la demande du Secrétariat d’Etat à l’égalité des genres, les organisations Plan International et Plan Sacha se sont rendues dans les festivals et les campus belges pour sensibiliser les jeunes aux violences sexuelles.
Le nouvel outil s’inscrit dans le cadre de ces efforts visant à informer au mieux les citoyens. L’association Garance a élaboré cette boîte à outils à la demande de l’IEFH. Michel Pasteel, directeur de l’IEFH, explique :
« Les adultes et jeunes adultes sont souvent oubliés lorsqu’il s’agit de sensibiliser à la transgression et à la violence sexuelle en ligne. Les enfants et les jeunes sont parfois informés mais ils ne sont pas les seuls à utiliser des technologies telles que les smartphones et les médias sociaux et à se poser des questions sur leur propre comportement en ligne ou celui des autres. Avec cette boîte à outils, qui met en lumière diverses situations dans différents contextes comme, par exemple, au travail, nous voulons également fournir aux adultes et jeunes adultes des outils pour reconnaître les comportements sexuels inappropriés et la violence en ligne et pour réagir de manière appropriée. »
Un groupe de pilotage et des experts, notamment juridique ont contribué à la création de l’outil développé par Garance dont l’expertise est reconnue en matière de lutte contre la violence fondée sur le genre ainsi que de prévention primaire. L’information sur le site www.violencessexuellesenligne.be sera largement partagée vers la société civile et aux acteurs clefs qui travaillent sur les questions de violences sexuelles en ligne. L’IEFH poursuivra également le travail de diffusion. Des contacts seront par ailleurs pris auprès des régions et communautés dans l’objectif de renforcer la diffusion vers les publics cibles, en particulier les jeunes adultes.
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Violences sexuelles en ligne
Découvrez www.violencessexuellesenligne.
Accessible à tou⸱tes, il explique clairement ce qui est autorisé, la législation applicable, et comment réagir en tant que victime, témoin ou auteur.

Psychologie du sexisme
Des stéréotypes de genre au harcèlement sexuel
Depuis plusieurs années et sous l’impulsion de mouvements sociaux comme #MeToo, de nombreuses affaires de violences sexistes et sexuelles, impliquant des personnalités publiques ou des institutions connues, éclatent au grand jour dans les médias. Ces différents témoignages de femmes mettent en lumière l’ampleur des violences sexistes et sexuelles dans le monde. Comment expliquer une telle prévalence ? Quels processus psychologiques peuvent conduire à l’apparition de stéréotypes, de préjugés et de discriminations sexistes ?
L’objectif de cet ouvrage, rassemblant 45 chercheurs et chercheuses francophones, est de contribuer à la compréhension des conséquences des discriminations sexistes, mais surtout d’aider à décrypter leurs mécanismes. Le phénomène s’avère complexe et très souvent subtil, prenant diverses formes et étant profondément inscrit dans les rouages de la société et des rapports humains. En plus des analyses présentées dans l’ouvrage, différentes pistes d’action sont proposées pour les entreprises et les institutions souhaitant promouvoir un environnement de travail inclusif.
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Moi c’est Madame – Les règles du jeu

Egalité des genres dans l’espace public : un guide à l’attention des autorités locales
Les femmes et les hommes se déplacent différemment en ville. Comment les autorités locales peuvent-elles en tenir compte lors de la conception de leur domaine public ? La DG Sécurité & Prévention du SPF Intérieur a élaboré le guide « Egalité des genres dans l’espace public » à l’attention des autorités locales.
Les chiffres du dernier Moniteur de sécurité révèlent que les femmes se sentent beaucoup moins en sécurité que les hommes dans l’espace public. Par exemple, elles évitent les lieux éloignés ou les endroits où il y a beaucoup de monde.
L’utilisation de l’espace public est déterminée par des codes sexuels ou des normes de genre. Ainsi, les femmes et les hommes se déplacent différemment en ville. Les femmes empruntent d’autres trajets et leurs motivations de déplacement diffèrent considérablement de celles des hommes. Dans l’espace public, les femmes sont confrontées à d’autres difficultés que les hommes. Chez elles, la question de la sécurité dans l’espace public se pose aussi d’une autre façon. La raison pourrait être que l’espace public est encore dominé, à l’heure actuelle, par les hommes.
Cette inégalité d’accès et d’utilisation de l’espace public renforce non seulement le sentiment d’insécurité des femmes, mais elle limite également leur liberté de mouvement et leur mobilité dans la ville, la commune ou le quartier. En résultent souvent des conséquences négatives sur les possibilités d’auto-développement des femmes.
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Manuel contre le harcèlement au travail
Moral, sexuel et sexiste, discrimination raciste, homophobe… vous pensez être victime de harcèlement au travail, réagissez !
Que faire ? Quelles preuves recueillir ? Comment survivre dans l’entreprise ? Qu’est-ce qui justifie de porter plainte ou de faire appel à un avocat ? Comment négocier son départ ?
Élise Fabing vous explique vos droits et vous livre ses clés d’avocate du travail pour constituer un dossier solide, prévenir les risques et apprendre à se défendre en milieu hostile. Avec des témoignages, des exemples concrets, des modèles de courriers et tous les recours légaux pour contre-attaquer.
Avocate au Barreau de Paris, Élise Fabing fait partie du classement GQ des 30 avocats les plus puissants de France et figure au palmarès du Point dans les meilleurs cabinets en droit du travail. Elle livre ses conseils juridiques sur les comptes Instagram Balance ta startup et Balance ton agency et dans son podcast « Vos droits au travail ».
« Parce que le savoir, c’est le pouvoir ! « .
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Le harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche
Ce guide propose des informations ainsi que des outils juridiques et
pratiques pour mieux comprendre le harcèlement sexuel, le dénoncer et le
combattre.

Kit d’action pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail à destination des collectivités | Centre Hubertine Auclert
LE CENTRE HUBERTINE AUCLERT PROPOSE UN NOUVEAU KIT D’ACTION POUR LUTTER CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES AU TRAVAIL, À DESTINATION DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES.
La récente loi du 6 août 2019 renforce les obligations légales des collectivités territoriales employeuses en matière de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Pour aider les collectivités à prévenir et lutter contre ces violences et remplir leurs obligations légales en tant que structures employeuses, le Centre Hubertine Auclert a conçu le kit d’action #StopViolencesSexistesetSexuellesauTravail.
Ce kit est composé de 3 outils :
- 1 affiche pour rappeler la loi en matière de violences sexistes et sexuelles au travail et orienter les victimes vers les dispositifs d’aide.
- 1 livret à l’attention de la collectivité employeuse pour aider à agir en matière de prévention et d’action contre les violences sexistes et sexuelles au travail.
- 1 brochure à l’attention des victimes et témoins pour indiquer leurs droits et démarches.