Daphné (lutte contre les violences à l’égard des femmes, mais aussi les enfants, les adolescents et les personnes âgées) va continuer sa route.
13/03/2018
| europe-liberte-securite-justice.org C‘est un des programmes les plus anciens et les plus connus. C’est un programme « essentiel » écrit le Parlement européen dans sa résolution, malgré son ancienneté, il conserve toute son actualité. Bien plus son utilité est encore plus grande en temps de crise où les femmes ont moins de ressources pour se protéger et protéger leurs enfants. Avec les réseaux sociaux, sont apparues de nouvelles formes de violence. Daphné combat une violence « qui fait mâle » comme l’écrit le Parlement européen. « Combattre les violences reste une priorité de l’Union », affirme Regina Bastos, députée européenne portugaise, membre du Parti populaire européen et rapporteur sur le programme Daphné. En Europe, un quart des femmes, des enfants et des jeunes auraient déjà été victimes de violences physiques. Des coups qui ont un coût très élevé pour la société : les agressions conjugales représentent à elles seules près de 16 milliards d’euros par an, sans compter les dramatiques conséquences psychologiques. Daphné, lancé en 1997, est un programme qui vise à combattre la violence vis-à-vis des femmes, des enfants et des adolescents. Cette initiative connaît une réelle réussite et un véritable succès auprès des personnes impliquées, tant en termes d’efficacité que de popularité. La lutte contre la violence doit rester une priorité, notamment pour lutter contre l’apparition de nouveaux types de maltraitance : vis-à-vis des personnes âgées, les adolescents, dans les crèches, sans oublier les cas d’agressions sur les réseaux sociaux en ligne. Pour la période 2014-2020, Daphné sera intégré au nouveau programme « Droits et Citoyenneté ». Certes, nous aurions préféré que Daphné se poursuive sous son nom originel : il faudra veiller à ce que ses objectifs soient intégrés à ceux du programme « Droits et Citoyenneté », que son financement soit certes maintenu mais aussi que sa visibilité soit non seulement maintenue mais aussi renforcée. C’est la condition de son succès que le Parlement européen reconnait pleinement en adoptant le 2 février son rapport le concernant. |